Le projet de forage d’eau potable, initialement destiné à 50 femmes chefs de ménage rizicultrices de la coopérative CODARIKA, bénéficie désormais à toute la communauté du village de Buhoro, dans le district de Kamonyi. LA GALOPE RWANDA a contribué à la réussite de ce projet.
Chaque jour, des femmes et des jeunes filles font la queue devant une citerne d’eau potable pour approvisionner leurs familles. Cela se passe dans le village de Buhoro, à environ 60 km au sud de Kigali.
Ce projet, qui visait à l’origine 50 femmes chefs de ménage membres de la Coopérative des Riziculteurs du marais de Kayumbu (CODARIKA), a finalement répondu à un besoin communautaire plus large : l’accès à l’eau potable. « Pendant des années, nous avons bu l’eau du marais de Kayumbu, contaminée par des produits chimiques comme l’urée, le NPK et d’autres engrais utilisés dans la riziculture. Grâce à ce forage d’eau potable, nous serons épargnés des maladies diarrhéiques et d’autres maladies graves comme le cancer », témoigne Kansime Jeannette, mère de trois enfants, dont le plus jeune souffre souvent de maux de ventre.
Pour Mukamanzi Claudette, quinquagénaire, l’eau du marais de Kayumbu représentait un danger réel pour les centaines de familles qui la consommaient. « Les agents de santé communautaire n’ont cessé de nous avertir de ne pas boire cette eau. Il fallait absolument la faire bouillir avant tout usage domestique », explique Mukamanzi. Elle décrit comment, en chauffant cette eau, une mousse verte se formait à la surface, témoignant de la présence de produits chimiques. « Nous l’avons consommée pendant des années ; c’est par la grâce de Dieu que nous sommes encore en vie », ajoute-t-elle.
De plus en plus de familles viennent s’approvisionner en eau potable grâce à ce puits foré par LA GALOPE RWANDA, avec le soutien financier de l’Institut de la Francophonie pour le Développement Durable (IFDD). Selon le Secrétaire Exécutif de LA GALOPE RWANDA, Mr SAFARI BYUMA Alphonse, «Le forage de ce puits dans les zones de la coopérative CODARIKA visait à initier les femmes chefs de ménage rizicultrices à la résilience climatique, tout en leur apprenant des techniques agricoles pour réduire la malnutrition de leurs familles. » M. SAFARI BYUMA se réjouit également du bon fonctionnement des pompes à eau alimentées par l’énergie solaire et loue la décision éclairée de l’administration de CODARIKA qui a permis aux familles voisines d’accéder à cette eau potable.
Cependant, les villages éloignés du siège de CODARIKA où se trouve ce puits électrique, réclament également un tel accès à l’eau potable. « Nous demandons à LA GALOPE RWANDA d’étendre ses projets de forage d’eau potable à d’autres localités du district de Kamonyi », implore Mutesa Edmond, 52 ans, de la localité de Manyana.
©LGR
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