Corrélation entre changement climatique et santé
Le lien entre le changement climatique et la santé humaine devient de plus en plus évident à travers le monde. Les médias rapportent régulièrement des catastrophes naturelles dévastatrices, entraînant la mort de milliers de personnes. Ces catastrophes se manifestent par des ouragans violents qui détruisent tout sur leur passage, des pluies torrentielles causant des inondations et des érosions qui ravagent les terres agricoles, des sécheresses inattendues qui aggravent la désertification et la famine, ainsi que la propagation d’insectes nuisibles aux cultures, tels que les guêpes. Les conséquences sur la santé des populations et sur la protection des écosystèmes sont sévères et souvent mortelles.
Les catastrophes naturelles sont presque toujours suivies par une augmentation des maladies et des épidémies. Par exemple, après une inondation ou un ouragan, le risque de choléra, de dysenterie et de paludisme augmente considérablement. En outre, les camps de déplacés qui se forment à la suite de ces événements deviennent des foyers de promiscuité, favorisant la propagation de maladies telles que la verminose, la typhoïde et la malaria. La malnutrition, provoquée par la destruction des moyens de subsistance, entraîne des affections comme le kwashiorkor et le marasme. De plus, ces environnements précaires sont propices à des violences telles que les viols et les meurtres arbitraires.
Il est donc évident qu’il existe une corrélation directe entre les catastrophes naturelles, la santé humaine et l’écosystème. Une question essentielle se pose : d’où proviennent ces catastrophes ?
LA GALOPE RWANDA s’appuie sur des données scientifiques pour répondre à cette question. Il est aujourd’hui bien établi que la majorité de ces catastrophes trouvent leur origine dans les activités humaines. Par exemple, les canicules sont causées en grande partie par les émissions de gaz à effet de serre provenant des usines et industries. Ces gaz contribuent au réchauffement climatique, qui déclenche une série d’effets dévastateurs sur le climat et la santé. Ce phénomène amplifie la fréquence et la gravité des événements météorologiques extrêmes, tels que les sécheresses prolongées, les tempêtes plus violentes, et les vagues de chaleur extrême.
Cependant, il faut également reconnaître qu’il existe des catastrophes véritablement “naturelles” qui ne sont pas liées aux activités humaines, comme les éruptions volcaniques, les impacts d’astéroïdes ou certaines tempêtes imprévisibles. Néanmoins, l’influence humaine sur le climat reste un facteur clé dans l’intensification des catastrophes contemporaines.
Compte tenu de l’impact connu des activités humaines sur le climat, des mesures sont prises pour atténuer les effets du changement climatique tout en préservant le bien-être des citoyens et des écosystèmes. Certains chiffres sont alarmants et soulignent l’urgence de réagir pour restaurer l’équilibre climatique.
Contribution de LA GALOPE RWANDA (LGR)
Face à cette problématique complexe, LGR s’engage activement pour atténuer les effets du changement climatique sur la santé et l’environnement. L’organisation collabore avec les communautés rurales pour renforcer leur résilience face aux aléas climatiques, notamment par des pratiques agro-pastorales adaptées qui permettent de produire de la nourriture tout au long de l’année, même en période de sécheresse. Les agro-éleveurs sont formés à des techniques d’atténuation des impacts climatiques, comme l’irrigation durable en utilisant l’énergie solaire et la gestion des sols, afin de garantir une sécurité alimentaire malgré les fluctuations climatiques. Ils sont aussi formés pour développer l’élevage des petits bétails.
En réponse à la raréfaction des légumes durant les saisons sèches, LGR a initié des projets de myciculture (culture de champignons). Cette culture, riche en protéines, est une alternative efficace à la pénurie de légumes en saison sèche. Très prisés dans le secteur hôtelier, les champignons constituent également une source de revenus prometteuse pour ceux qui s’engagent dans cette activité.
LGR se concentre également sur la prévention des maladies liées aux effets du changement climatique en diffusant des pratiques d’hygiène essentielles dans les zones rurales. Actuellement, l’organisation mène des campagnes de sensibilisation contre des maladies virales graves telles que la variole du singe (monkeypox) et le virus de Marburg, qui affectent la région des Grands Lacs, y compris le Rwanda.
Ces efforts soulignent l’importance de s’adapter aux changements climatiques tout en assurant la santé des populations et la protection des écosystèmes. LGR continue de jouer un rôle clé dans cette lutte en contribuant à la résilience des communautés face aux crises climatiques et sanitaires.
©LGR

Face aux effets néfastes des changements climatiques, les femmes formées par LGR font preuve de résilience et produisent des aliments sains, comme c’est le cas des champignons cultivés dans le district de Kamonyi, au Rwanda. (Photo LGR)