Changements climatiques : la résilience pour voir vrai
Toute personne dotée de discernement peut observer que le climat a sensiblement changé, peu importe où elle vit. Dans les pays tropicaux, l’alternance entre les saisons pluvieuses et sèches a connu d’importantes irrégularités. Les agriculteurs, autrefois en harmonie avec les cycles naturels, sont désormais désemparés, incertains du moment propice pour semer. La résilience face à ces bouleversements apparaît alors comme une nécessité pour voir clair et s’adapter aux nouvelles réalités climatiques.
Aujourd’hui, personne ne peut prévoir avec certitude les saisons, rendant difficile la planification agricole. Les agriculteurs sont de plus en plus confrontés à des surprises météorologiques qui chamboulent leurs pratiques traditionnelles. En se basant sur l’ancien calendrier agricole, ils constatent que les saisons ne suivent plus leur cours habituel. Tantôt des pluies diluviennes s’abattent sur des zones historiquement sèches, tantôt le soleil brûle les cultures en pleine saison pluvieuse. Ces phénomènes, manifestations concrètes des “changements climatiques”, sont étudiés par les scientifiques, qui identifient les activités humaines comme l’une des principales causes. Comme le souligne Agri-Réseau (Canada) : « Les activités humaines sont les principales responsables des changements climatiques actuels et de leurs impacts sur l’environnement »
Au Rwanda et en République Démocratique du Congo, pays voisins d’Afrique de l’Est et Centrale, les températures des années 80 ne sont plus celles d’aujourd’hui. Elles ont augmenté de plusieurs degrés Celsius, et l’alternance entre pluie et soleil est devenue imprévisible. Les agriculteurs qui s’appuient encore sur des méthodes traditionnelles, sont démunis et cherchent des solutions pour s’adapter. Conscients des perturbations climatiques actuelles, ils sont à l’écoute de toute solution qui leur permettrait de retrouver une certaine stabilité. Les radios locales jouent un rôle crucial en diffusant des pratiques agricoles résilientes, comme l’irrigation, pour pallier les périodes de sécheresse. La surexploitation des terres arables, comme au Rwanda, est également une préoccupation majeure. Face à cela, l’usage de fumier et de déchets organiques pour fertiliser les sols est devenu une règle d’or, complémentée par l’irrigation.

Cette approche résiliente ne se limite pas aux champs, elle s’étend aussi aux foyers, notamment grâce aux femmes qui créent des potagers autour de leurs maisons. Chaque matin et soir, elles arrosent leurs sacs de légumes pour lutter contre la malnutrition, notamment chez les enfants de moins de cinq ans. Elles jouent également un rôle clé dans la promotion des bonnes pratiques d’hygiène pour éradiquer les maladies comme la verminose et les infections hydriques. Grâce à leurs efforts et à la sensibilisation au sein de leurs communautés, la résilience devient un facteur de survie.
LA GALOPE RWANDA, en tant qu’organisation de la société civile active dans la protection de l’environnement au Rwanda, se sent particulièrement interpellée. Elle s’engage à aider les communautés à adopter des pratiques résilientes face aux changements climatiques. Consciente de la responsabilité collective, elle milite pour l’amélioration des conditions de vie dans un environnement sain, garantissant un avenir meilleur. Le recours aux médias s’avère être un levier stratégique pour encourager les populations à adopter de bonnes pratiques environnementales, afin de passer de la sensibilisation à l’action concrète.
LA GALOPE RWANDA se tourne également vers les organisations internationales œuvrant dans la protection de l’environnement. Elle prône une collaboration globale pour lutter contre le réchauffement climatique. Chaque action individuelle compte, qu’il s’agisse de planter un arbre, d’assainir son environnement ou de réduire l’utilisation des plastiques. En agissant ensemble, nous pouvons préserver notre planète pour les générations futures.
©LGR